Le traitement orthodontique

PRINCIPES
Par l’intermédiaire d’appareils mobiles (amovible : plaques palatines et propulseurs en résine, casques et masques orthopédiques, élastiques inter-maxillaires), ou fixes (« bagues » et « boîtiers », scellés sur les dents), l’orthodontiste arrive à modifier la direction et éventuellement la quantité de croissance des mâchoires, et à corriger les mauvaises positions des dents qui y sont implantées. Il peut également s’aider d’appareils amovibles pour rééduquer certaines fonctions, en particulier la position de la langue et la déglutition.

 

FRÉQUENCE DES VISITES RÉGULIÈRES
Les systèmes de force utilisés se modifiant continuellement au cours du traitement, ils doivent être contrôlés et éventuellement modifiés régulièrement :

  • entre 4 à 8 semaines en fonction du dispositif mis en place
  • tous les 3 à 6 mois pendant les phases de surveillance.

 

DURÉE
Les mouvements ainsi réalisés sont lents, le traitement actif complet d’un enfant pouvant durer jusqu’à 36 mois (3 ans).

 

PÉRIODES DE SURVEILLANCE
Les périodes « actives » sont parfois entrecoupées de « phases de surveillance », pendant lesquelles le praticien interrompt le traitement actif entre deux phases (souvent entre la phase orthopédique et/ou interceptive en denture lactéale, et la phase orthodontique en denture définitive), contrôlant l’évolution de la croissance dentaire et faciale.

Le suivi dans sa globalité peut donc durer de nombreuses années, PENDANT TOUTE LA CROISSANCE de l’enfant puis de l’adolescent.

 

LA CONTENTION
Une fois les objectifs thérapeutiques atteints, il convient d’observer une période de « contention » (entre 1 et 2 ans, voire à vie selon les cas), consistant en le port d’un appareil le plus discret possible (Fil collé derrière les dents antérieures et/ou gouttière de contention).

Consolidant les mouvements réalisés, il permet aux tissus de soutien des dents, aux muscles et aux os de la face de s’adapter à la nouvelle position des dents et/ou des mâchoires. Cette période est aussi IMPORTANTE que la phase de traitement actif, son suivi limitant autant que faire se peut les risques de récidive.

 

COLLABORATION AVEC D'AUTRES SPÉCIALISTES
Le traitement peut nécessiter la collaboration de praticiens d’autres disciplines : les ORL, les Orthophonistes, les Parodontologistes, les Kinésithérapeutes… et dans certains cas les Chirurgiens Maxillo-Faciaux en particulier pour rééquilibrer la position des mâchoires lorsque les appareils n’ont pu y parvenir parfaitement.